
Alors que les craintes s’accumulent quant aux dangers du bien-être dans les transports publics pendant le déconfinement, l’utilisation du vélo devient incontournable. Un certain nombre de villes ont mis en place des aménagements pour les cyclistes. Le vélo sera-t-il le grand vainqueur de la catastrophe du bien-être du Covid-19 ?
Confrontés aux dangers du bien-être dans les transports publics, les élus craignent que les clients ne retombent massivement dans l’utilisation des automobiles, ce qui entraînerait une menace d’embouteillages monstres et une explosion de la pollution atmosphérique. Les promoteurs du vélo à l’heure du déconfinement considèrent néanmoins que le vélo peut très bien être la réponse à l’équation insoluble du transport à l’heure du déconfinement.

Le vélo, un mode de transport approprié en période de coronavirus
Nous avons passé plus de deux mois confinés. Nous ne souhaitons éviter les transports publics et, entre nous, le vélo est un moyen de transport bien plus agréable. Cependant, au-delà du profit de cet outil de transport, il pourrait s’agir de permettre aux individus de prendre les transports uniquement quand ils sont indispensables.

Les villes s’emparent du sujet vélo
En Île-de-France, le déconfinement pourrait entrainer la révolution du vélo après l’accélération de son utilisation suite aux grèves de fin d’hiver. La présidente de la région Valérie Pécresse estime qu’il est faisable de passer de 400 000 à 800 000 individus à vélo par jour, notamment parce que le climat estival s’y prête.
Différentes villes françaises ont fait part de leur intention d’accélérer leur propre plan vélo pour éviter la saturation des transports à la fin du confinement : Rennes, Lille, Lyon, Grenoble, Good... Montpellier a déjà inauguré de nouveaux tronçons cyclables.
Au niveau mondial, le vélo à l’heure du déconfinement peut aussi être en plein essor. À New York, par exemple, toute une partie de la 2ème avenue de Manhattan a été transformée en piste cyclable. La capitale colombienne Bogota a créé 76 km de pistes cyclables supplémentaires en fermant des axes jusqu’alors utilisés par les automobiles. À Bruxelles, la révolution est en cours, car les piétons et les cyclistes peuvent avoir la priorité contenue dans la Petite ceinture, et la vitesse des voitures limitée à 20 km/h.

L’un des nombreux défis à relever sera de ce fait d’équiper les habitants de vélo dans l’espoir de rompre avec les habitudes antérieures. En plus des primes en vigueur, le vélo à l’heure du déconfinement plaide pour l’obtention de vélos électriques et de vélos cargo, la FUB* défend l’idée d’un chèque de 100 euros pour « financer la restauration des vélos », qui dorment désormais dans des caves ou des sacs à main pour les vélos usagés, en respectant les gestes de barrière.
*Fédération des Utilisateurs de Bicyclette
Laisser un commentaire